C'est le pouvoir adjudicateur qui décide, c'est lui qui passe commande et rédige le bon de commande.
Je ne vois qu'une application du contrat et une bonne utilisation des deniers publics. Et non pas une tentative d'arnaque du titulaire !
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Je préfère éviter les cas où une prestation peut être rémunérée différemment selon la rédaction du bon de commande, afin de supprimer :
- les ambiguïtés :
. soit au moment où le prestataire va établir son prix,
. soit au moment où il va recevoir le bon de commande ;
- soit pour des raisons qui on plus à voir effectivement avec des préoccupations qui relèvent plus du soucis de simplifier le contrôle interne que du contrat(*).
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Quelle cohérence ?
Je commande 2 fois 6 ml, le titulaire réalise les travaux de 2 fois 6 ml au prix du contrat. Pourquoi serait-il assez bête pour réaliser ml par ml et ne pas faire d'économies d'échelle ?
Le bon de commande est notifié avant travaux, il n'y a pas tromperie, il est prévenu par avance de ce qui est commandé.
Les conditions d'emploi d'un des deux modes sont le bon de commande.
En travaux, il serait surprenant que 2 x 6ml commandés simultanément coutent la même chose que 2 commandes de 6ml décalées dans le temps ou correspondant à des sites différents : une "bonne utilisation des deniers publics" nécessite donc d'être plus précis.
Hors travaux, pour des fournitures, on peut très bien voir des cas où 5ml coutent plus que 6ml, par exemple en raison de conditionnement ou encore quand les 6ml correspondent à un longueur standard.