Bonjour à tous,
J'aurais besoin de vos lumières dans le cadre de la relation d'un de mes services avec une entreprise.
Résumé :
- Marché de conception réalisation
- Modalité de règlement des comptes assez singulière : une fois qu'on a validé les études, on paye les études + 30% du montant des travaux identifiés (en bref on fait une forme d'avance qui n'en porte pas le nom et on déroge donc pour moi de fait au principe du service fait)
- Chaque opération est conclu a prix forfaitaires provisoires qui devient définitif lorsque les études ont été validées
Problématique : parfois (souvent...) les études se passent bien, nous avons un montant de travaux et payons donc le premier acompte de 30% du montant des travaux, mais là ça coince sur le terrain et finalement, les travaux ne se font, soit plus, soit via des modalités techniques bien différentes de celles initialement envisagé au sein de l'étude et ce, à un coût différent.
L'entreprise argue que ce n'est pas son problème, les prestations ont été conclues a prix forfaitaire, un premier acompte de 30% a été versé, donc les euros sont dus.
Mon service soutient mordicus que comme leur a expliqué le service de la commande publique précédemment, en prix forfaitaires "on a pas le droit d'appliquer des réfactions"
Mon analyse : (je passe sur la dérogation à la règle du service fait) : nous sommes a prix forfaitaires certes, les réfactions sur prix forfaitaires ne peuvent effectivement être admises pour prendre en compte la réalisation en quantité des prestations (en bref si au départ on avait dit qu'on en mettait 10 pavés et qu'au final on en met 8 tant pis pour nous, si on en met 12 tant mieux pour nous) faute de quoi, finalement on serait a prix unitaires.
Toutefois, s'agissant des problèmes que rencontre mon service, il ne s'agit pas d'analyser les quantités mises en oeuvre mais davantage d'une pure et simple modification des travaux (on ne fait finalement pas comme initialement prévu) donc la réfaction me semble tout a fait admissible ou a tout le moins un "avenant" pour prendre en compte les modifications techniques réalisées (comme une plus-value d'ailleurs si la modification technique entraîne une augmentation des coûts es travaux).
A défaut de régularisation ne pourrait-on pas alors finalement parler d'enrichissement sans cause "inversé" (habituellement on parle de personnes publiques sur ce sujet) si je paye une entreprise pour une prestation qu'elle ne fait pas, ou pas comme initialement prévu et donc à moindre coût ?
Des avis sur la question? Conseils? Retour d'expérience?
Merci par avance