Ca permet aussi de définir en interne qui est responsable de quelle donnée, et de fixer les choses une fois pour toute.
Par exemple chez nous la fiche d'expression des besoins comporte très peu d'éléments relatifs à la consultation (date de remise des offres par exemple) car là dessus c'est le service achat qui décide et arbitre en fonction des priorités, du montant et de la complexité du dossier (bien qu'on puisse en débattre avec le prescripteur).
Cela dit, il faut bien faire attention à y mettre les éléments pertinents avant lancement de la consultation : par exemple sur le modèle de Lepouch (désolé, c'est toi qui a fourni un exemple
) je trouve contre productif de demander avant publication la forme et le contenu de la négo envisagée : les contours pertinents d'une négociation se définissent au vu des offres, surtout pas avant.
Il faut aussi demander au prescripteur ce qu'il peut donner au vu de son acculturation à la matière commande publique, et ce qui présente un intérêt à lui demander : la variation des prix ou l'avance dans mon établissement ça serait à décider par le service achat au vu du montant, durée et objet du marché. En revanche ce qui me semble utile, c'est de demander au prescripteur de choisir sur quel indice/index se calculera la révision des prix, en fonction de la structure des prix de son marché, car là, ça n'est pas le service achat qui pourra dire que tel lot comporte tel type de prestations et doit donc être révisé sur telle base.
Tout ça dépend du niveau de collaboration et de proximité entre prescripteur et acheteur.