J'ai failli m'endormir au bout de la 1ere ligne
Forcement en un post, il sera difficile de rédiger un guide des bonnes pratiques de 50 pages, mais je pense surtout qu'il ne faut pas perdre de vue l’essence même de l'acte d'achat : l'achat justement.
Il est possible (quasiment j'entends) de tout écrire dans un marché ; ce qui fait la différence entre le marché pompeux, pas souple, mal exécuté, c'est l'association du "technicien" dans sa rédaction.
J'ai bien conscience que ça dépend de l'urgence, de la taille de la structure, du niveau de compétence de chacun, mais l'idée est de dire "tu pars d'une feuille blanche ; tu décris ce dont tu as besoin, comment tu veux que ça soit réalisé, ce qui doit être produit/remis/réalisé", et ensuite seulement on discutera de la partie juridique".
Cela permet de rédiger des clauses applicables et utiles. Facilement manipulable par tous (service et entreprise)/
Cela permet de réinterroger le besoin ; de pousser le collègue à un travail de Benchmark/Sourçing....
L’écueil que j'ai pu voir au fil du déroulé de ma carrière, c'est les services qui raisonnent trop par l'aspect juridique (attention je ne dis pas qu'il faut faire n'importe quoi!) et non pas par l'acte d'achat.
Ensuite, mais pour ça il faut avoir le nombre d'agents qui va bien, donc pas facilement applicable dans les petites structures : il y a les analyses du TCO, l'analyse qualitative après éxécution, etc; qui permettent de rédiger les prochains marchés de mieux en mieux (empirisme).
Encore une fois c'est une question de philosophie générale, et de moyens alloués ; Tu ne peux pas demander à un service d'une personne de produire 8 marchés par jours, tout en gérant l'exécution financière, la cantine des petits le midi et la préparation du café du Maire. Je pense qu'il faut aussi que les donneurs d'ordres soient conscients du potentiels de l'achat public, mais qu'ils ne peuvent pas transformer une 2cv en Ferrari en changeant juste le filtre...