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Auteur Fil de discussion: Ajout d'une garantie de redevance minimale par un candidat  (Lu 1792 fois)
Shmouck
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« le: Octobre 01, 2018, 10:08:28 »

Bonjour,

Soit une concession visant la fourniture de livrets financés par l'insertion d'encarts publicitaires en leur sein. Les fournisseurs sourcés ayant répondu à des conditions tarifaires particulièrement hétérogènes (de rien du tout à près de 10 K€ de redevance annuelle...), nous avons pris le parti afin de ne pas effrayer les OE potentiels de n'exiger qu'un % du CA réalisé, sans prévoir de minimum garanti.

Or l'un des candidats nous explique dans son offre nous garantir un minimum de redevance, indépendamment du CA réalisé. Il est le seul à apporter une garantie de ce type, ses concurrents ayant répondu avec des taux similaires, mais sans garantie aucune.

Vous semble-t-il possible de valoriser ce minimum dans la notation du critère économique (et alors... comment ? Notre méthode de notation (qui n'a pas été communiquée) appliquait le taux proposé à un CA estimatif, et n'intégrait donc aucunement l'hypothèse d'un minimum garanti), ou plutôt demander au candidat de reformuler son offre sans minimum lors des négociations, par souci d'égalité de traitement ?

Considérant qu'il s'agit là plutôt d'un élément ayant fermé la concurrence que l'inverse s'il avait été communiqué dès la publication du DCE, j'envisageais de demander aux concurrents de se positionner sur ce type de garantie à leur tour, afin que tous aient eu la possibilité de répondre sur une redevance de type % + part garantie.

Merci pour vos avis !
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hpchavaz
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« Répondre #1 le: Octobre 01, 2018, 01:36:15 »

... la possibilité de répondre sur une redevance de type % + part garantie.

Attention :
Vous semblez partir sur
   Redevance  = % + part garantie = % + partie fixe
Or, il semble à vous lire que ce qui vous a été proposé est
   Redevance = max( %, Part Garantie)
Ce n'est pas la même chose.
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Disclaimer :Je ne suis pas juriste. Mes contributions ne sont pas des avis juridiques ; elles ne sont que des avis d'un praticien.

Et maintenant autre chose
Ponta
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« Répondre #2 le: Octobre 01, 2018, 02:47:09 »

Comment la "case prix" était formulée dans l'acte d'engagement ?
Etait-ce relativement libre, de telle manière qu'il était possible de proposer une part garantie + le % ?
Ou la case était suffisament verrouillée ou explicite pour ne permettre qu'un % ?

Est-ce qu'un candidat, au vu de l'AE et du RC pouvait légitimement répondre avec une part garantie ? As-tu mis suffisament de garde-fous pour qu'aucun candidat ne puisse mettre cette part fixe ?

Quelque soit la réponse, pour juger, il te faudra une même base pour tous. Les négos seraient le meilleur moment pour remettre toutes les offres sur les mêmes bases. Dans l'absolu, un % = un % + une part garantie de zéro euro.
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Bon, ça ne s'écrit pas avec un C.
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« Répondre #3 le: Octobre 01, 2018, 03:52:09 »

Vous semble-t-il possible de valoriser ce minimum dans la notation du critère économique (et alors... comment ? Notre méthode de notation (qui n'a pas été communiquée) appliquait le taux proposé à un CA estimatif, et n'intégrait donc aucunement l'hypothèse d'un minimum garanti), ou plutôt demander au candidat de reformuler son offre sans minimum lors des négociations, par souci d'égalité de traitement ?

Considérant qu'il s'agit là plutôt d'un élément ayant fermé la concurrence que l'inverse s'il avait été communiqué dès la publication du DCE, j'envisageais de demander aux concurrents de se positionner sur ce type de garantie à leur tour, afin que tous aient eu la possibilité de répondre sur une redevance de type % + part garantie.

La deuxième solution semble préférable, quand bien même elle conduit justement à rompre l'égalité de traitement (l'avantage concurrentiel de l'OE qui a proposé ce le mécanisme est perdu).

Reste que la valorisation de cet avantage, si elle n'a pas été anticipée, est potentiellement délicate (surtout si l'observation d'HP est exacte).

Maintenant, le minimum garanti présente-t-il un vrai intérêt ? Autant la différence entre 0 et 10 k peut être appréciable, autant un montant garanti sans risque particulier associé n'apporte qu'une plus-value mineure.

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« Répondre #4 le: Octobre 02, 2018, 01:35:46 »

Attention :
Vous semblez partir sur
   Redevance  = % + part garantie = % + partie fixe
Or, il semble à vous lire que ce qui vous a été proposé est
   Redevance = max( %, Part Garantie)
Ce n'est pas la même chose.

Au temps pour moi oui, nous demandions simplement au départ Redevance = % CA, et un candidat nous indique Redevance = % CA OU XXX€ si % CA inférieur à XXX€. Mais en effet cette part garantie ne s'additionne pas au % appliqué au CA, elle le remplace simplement si le % du CA donne une redevance inférieure à un palier.

Ou la case était suffisament verrouillée ou explicite pour ne permettre qu'un % ?

% uniquement, la clause redevance se contentait d'indiquer que le redevance est le résultat de l'application d'un taux au CA réalisé. L'intégration d'une redevance minimale n'était donc pas interdite en tant que telle, mais clairement la concession  n'y invitait pas.


Maintenant, le minimum garanti présente-t-il un vrai intérêt ? Autant la différence entre 0 et 10 k peut être appréciable, autant un montant garanti sans risque particulier associé n'apporte qu'une plus-value mineure.



C'est difficile à dire, nous comptions justement sur cette première concession pour avoir une idée du CA réalisé et des coûts réellement  supportés par le concessionnaire (puisque certains OE nous ont indiqué qu'une concession sur ce modèle n'était pas ou peu viable), faute d'homogénéité dans les résultats du sourcing. Le minimum garanti par le candidat en question s'avère du reste une fois et demi supérieur au montant de la redevance estimée du candidat le moins bon en la matière, donc a priori y'a quand même prise de risque...

Si l'on part sur l'hypothèse d'une intégration d'un éventuel minimum de redevance garanti lors des négociations, auriez vous des idées sur la façon de valoriser ce minimum ? Plus qualitatif que moitié de la note sur le minimum, et moitié de la note sur le taux..
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« Répondre #5 le: Octobre 02, 2018, 07:25:06 »

"moitié de la note sur le minimum, et moitié de la note sur le taux.."
A priori, cela ne semble pas une bonne idée, d’autant plus que je ne sais comment vous comptez noter.
Cela étant, si l'enjeu n'est pas énorme cela pourrait être une solution voire LA solution.

A/ Solution théorique :
1/ Etablir la distribution de probabilité du chiffre d'affaires (PCA)
2/ En déduire pour chacune des offres l'espérance de redevance par intégration de PCA*CA
Rq: Quand il  existe  des effets parasites (de marque ou concurrence géographique), la PCA dépend également du candidat.

B/ Dans la pratique ...

Une autre façon de faire, discutable sans doute, serait de passer par un  « CA rectifié ».

Reste à savoir quoi retenir, comment le défendre.

En l’absence d’effet parasite (*), on pourrait prendre comme « CA rectifié » la moyenne ou mieux la médiane soit un « CA médian »
Puis de la même façon, calculer une sorte de « plancher médian » et une sorte de « plafond médian »
Et enfin, une PCA en triangle avec deux segments [« plancher médian »; « CA médian »] et [« CA médian » ; « plafond médian »]

*) Avec effet parasite cela devient « plus compliqué » surtout quand on n’a pas de référence comme cela semble être votre cas mais vous pouvez peut être faire l'impasse.

« Dernière édition: Octobre 03, 2018, 01:16:56 par hpchavaz » Journalisée

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« Répondre #6 le: Octobre 03, 2018, 09:27:42 »

Pas d'effet parasite, les annonceurs seront peu ou prou les mêmes, et le périmètre (nombre d'annonces, type...)  est figé dans le cahier des charges. En l'absence de données historiques ou d'informations objectives sur le sujet, votre solution d'un CA median me plaît bien !

Reste que, en cherchant comment fonder cette démarche sans triturer la concession dans sa version publiée, je m'aperçois que le critère idoine s'intitule en réalité "taux de remise consenti", et alors là pour valoriser une redevance plancher... 
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